Le 27 juillet 1917 naissait André Raimbourg, plus connu sous le nom de Bourvil. Il est associé à des succès cinématographiques tels que La grande vadrouille, La traversée de Paris ou Le corniaud.
Le centenaire de sa naissance est l’occasion de retrouver cet artiste complet qui a su mélanger avec brio professionnalisme et gentillesse, et pour les plus jeunes de le découvrir.
Bourvil : 1 siècle après, toujours présent…
André Raimbourg, alias Bourvil, est indissociable du cinéma français. Pourtant, il n’a pas fait que cela. Il s’est d’abord tourné vers la chanson en participant à des radio-crochets, dans les music-halls. Sur la scène des cabarets, c’est également un humoriste. En passant par l’opérette, il associe chanson et comédie. Avant de jouer au cinéma, il est monté sur les planches de théâtre. Artiste complet qui savait rester simple, il a gagné sa place au panthéon des personnalités françaises.
C’est néanmoins au cinéma que son talent a explosé, le faisant connaître du grand public. Bourvil, c’est un personnage en lui-même. Il jouait souvent des rôles de « gentil » avec une pointe de naïveté, de bon gars sympathique, qu’il interprétait avec beaucoup d’humour. Un personnage qui touchait le public par sa sincérité et les émotions qu’il procurait.
Le succès de La grande vadrouille et du Corniaud repose en grande partie sur son duo avec le truculent Louis de Funès.
Mais s’il savait faire rire, il n’a pas joué que dans des films comiques. S’il lui offre un rôle de gentil, L’arbre de Noël de Terence Young, en 1969, n’en est pas moins un film dramatique. Il a un rôle tout en finesse dans une histoire émouvante, qui met en avant ses qualités de jeu.
Pour son interprétation dans la comédie dramatique La traversée de Paris, il reçoit la coupe Volpi pour la meilleure interprétation masculine.
Bourvil n’est pas seulement un amuseur, il a prouvé qu’il était un acteur à part entière. Sa filmographie peut en témoigner. Pour son avant-dernier rôle, il incarne un commissaire de police dans Le cercle rouge.
Avec un physique un peu ingrat, un caractère espiègle et appliqué, homme de terroir pétri d’humanité et de simplicité, André Raimbourg a su se faire un nom : Bourvil. Nom qui restera gravé dans l’histoire du cinéma français !