Il était une fois…l’Homme est une série d’animation française télévisée, retraçant la saga de l’humanité des origines à la fin du XXème siècle.
L’Histoire est cependant principalement centrée sur l’Europe, même à travers ses relations aux autres continents.
Le dernier épisode est d’ailleurs une vision -pessimiste- de l’avenir. Il ouvre la voie à la série suivant : Il était une fois…l’espace.
Retrouvons cette histoire de la Terre et des Hommes dans notre catégorie Films/SérieTV/Musique.
Il était une fois…l’Homme est une série créée par Albert Barillé pour les Studios Procidis. Si la société de production est française, de nombreux pays ont participé à sa réalisation. Elle est diffusée pour la première fois à partir d’avril 1978, sur FR3 (un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître….. ). Elle se décompose en 26 épisodes d’environ 25 minutes.
Des épisodes pas trop longs, pour capter et retenir l’attention des enfants et leur permettre d’assimiler des informations ; Assez longs pour se présenter sous la forme d’un petit dessin animé.
Extrait de L’homme de Néanderthal – Le feu :
Apprendre en s’amusant ! Car Il était une fois…l’Homme est une série de vulgarisation scientifique et historique destinée aux jeunes (et autres !!).
Les personnages sont dessinés par Jean Barbaud. Car l’Histoire est visitée à travers l’histoire d’une famille, monsieur et madame Tout-le-monde, dans leur vie quotidienne et ordinaire.
Petit-Gros, le Gros, Petite-Pierrette, Pierrette, Pierrot, Pierre, Maestro, le Teigneux et le Nabot :
Maestro est le sage, le savant, toujours avec une idée en tête. C’est le personnage le plus âgé de la série.
Pierre (tout de suite à la gauche de Maestro) : le père de famille, bon et courageux ; Pierrette : la mère, gardienne de la famille, souriante et solide ; Le Gros : l’ami fidèle, d’une force herculéenne.
On voit aussi des enfants : Pierrot, le fils de Pierre et Pierrette, vif et profondément curieux ; Petite-Pierrette, la fille de Pierre et Pierrette, naîve, espiègle…et un peu caractérielle parfois ; Petit-Gros : fils du Gros, quasi inséparable de Pierrot.
A la droite de Maestro sur le dessin, se tiennent les représentants du côté sombre de l’humanité. Le Teigneux est l’archétype du méchant brutal et bête ; Le Nabot est son bras droit, aussi méchant, sournois et craintif.
Ces personnages sont amenés à croiser la route de grandes figures historiques. Par exemple, Maestro et Jules César :
N’oublions pas un « personnage » important de la série : l’horloge, dotée de deux bras, deux jambes et parfois une bouche. Elle permet de se repérer dans la chronologie.
Car l’humanité a une longue histoire derrière elle. Les trois premiers épisodes traitent de la Préhistoire, puis Les Vallées fertiles, Les premiers Empires, l’antiquité grecque et l’antiquité romaine, les conquêtes de l’Islam, le Moyen-Age (même s’il est présenté comme un âge d’obscurantisme), la Renaissance, Le Siècle d’or espagnol, l’Angleterre d’Élisabeth, l’histoire moderne, jusqu’à la Révolution française, et contemporaine.
Le dernier épisode est une vision du futur qui reflète les préoccupations des années 1970. Il met l’accent sur les conséquences de la pollution, l’amoncellement des déchets toxiques, la surproduction et la surpopulation.
Vous l’aurez compris, Il était une fois…l’Homme est une série instructive et amusante. Pour autant, elle n’est pas exempte de critiques.
Graphiquement, la série accuse son âge (même si ce n’est pas sans charme).
La vulgarisation scientifique et historique est quelquefois délicate. Par exemple, il est fait mention à trois reprises de l’An 0. Or il y a polémique parmi les historiens, qui n’utilisent pas l’année zéro. De plus, on tombe parfois dans le piège d’une trop grande simplification. Il est quelquefois tentant de prendre les raccourcis de l’Histoire…
Néanmoins, il ne faut pas oublier que la série est destinée à un jeune public, et qu’ils n’ont pas forcément la capacité de comprendre la subtilité des rouages politiques, ni le cheminement complexe d’une grande découverte scientifique, etc.
Arrêtons-nous enfin sur le générique, très reconnaissable. Il s’agit de l’adaptation de la Toccata et Fugue en ré mineur de Jean-Sébastien Bach, par le compositeur japonais Yasuo Sugiyama.
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Pour être pessimiste, la fin de la Terre dans une gigantesque explosion dans le générique sur les dernières notes d’une musique classique, l’est en effet… Et aujourd’hui, alors que les guerres et les folies totalitaires (religieuse maintenant au lieu d’être politique), on ne peut qu’espérer que nous échapperont a un tel sort. Dire que l’on pensait que la fin de la Guerre Froide libérerait le monde d’une tel atmosphère dépressive, cette éclaircie n’a durée qu’une décennie.
Écrit depuis mon téléphone… bout de phrase oublié. Alors que les guerres nous entourent…
Bon, il faut tout de même gardé la foi, les années 2020 vont peut-être devenir celle d’une nouvelle course a l’espace avec l’envoi enfin d’hommes vers Mars et un retour sur la Lune permettant aux gens d’imaginer un avenir meilleur.