‘La machine à explorer l’Espace‘ est un ouvrage écrit par Christopher Priest, et traduit en français par France-Marie Watkins. Il ne s’agit pas d’une œuvre récente puisqu’elle est parue en 1976. Mais elle est rééditée en 2015 chez Gallimard, dans la collection Folio SF.
En fait cet ouvrage, qui est un hommage à deux œuvres importantes de l’écrivain H.G. Wells, s’avère être un précurseur du genre Steampunk .
Le livre de C. Priest fait voyager le lecteur du cadre victorien à l’Espace interplanétaire…
Dans ‘La machine à explorer l’Espace’, The Space Machine en version originale, Christopher Priest a rendu hommage à l’écrivain H.G. Wells à travers ses deux œuvres majeures : ‘La machine à remonter le temps’ et ‘La guerre des mondes’. Néanmoins, s’il a conservé l’atmosphère de l’empire britannique à l’époque victorienne d’une part et des œuvres originales d’autre part, l’auteur a su se démarquer du modèle et imposer sa propre histoire.
Quatrième de couverture de l’édition 2015 : 1895. Victoria règne sur un empire aux dimensions du monde. Le jeune Edward Turnbull, représentant de commerce débutant, fait par hasard la connaissance de la douce Amelia Fitzgibbon. Celle-ci se révèle être l’assistante de Sir William Reynolds, inventeur aussi génial que versatile. Ainsi, à peine celui-ci a-t-il commencé à travailler sur un appareil volant plus lourd que l’air, qu’il abandonne ce projet pour un autre encore plus fou : construire une machine à explorer le temps.
Devant l’incrédulité d’Edward, Amelia lui propose d’essayer cette merveille. Mais rien ne va se passer comme prévu, et les deux jeunes gens vont se retrouver propulsés dans une aventure interplanétaire hors du commun.
Couverture originale – J’ai lu 1976
Par son cadre victorien et son histoire de science-fiction, ‘La machine à remonter l’Espace’ se présente comme un précurseur du genre Steampunk. Il s’agit d’un courant de la S-F qui renvoie à l’époque de la révolution industrielle (particulièrement l’ère victorienne) en jouant sur une vision fantasmée de l’humanité au sein d’une société automatisée.
Si certains lecteurs regrettent que cette œuvre soit trop légère, ils reconnaissent néanmoins passer un agréable moment de lecture, en partie grâce à l’humour des héros.
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