Dans les magasins, les Calendriers de l’Avent ont fait leur apparition. Quelques-uns d’abord, mais il va y en avoir de plus en plus avant le 1er décembre.
Leur but est de faire patienter les enfants jusqu’à Noël, et de canaliser leur excitation durant la période des fêtes de fin d’année.
Le Calendrier de l’Avent, un exercice de patience
Cette tradition date du XIXème siècle. Le premier Calendrier de l’Avent est apparu en Allemagne en 1851.
Calendrier de l’Avent sur la façade d’un hôtel de ville en Allemagne :
Il s’est introduit en France à la fin du XIXème siècle par le biais de l’Alsace.
En 1920, il adopte la forme que nous connaissons, c’est-à-dire des petites fenêtres à ouvrir chaque jour. Les petits américains ont attendu 1946 avant d’avoir un calendrier.
Détail de « Little town », le premier calendrier d’après-guerre, imprimé par Richard Sellmer, exporté aux États-Unis :
A l’origine, il s’agissait de distribuer chaque jour aux enfants une image pieuse. Le caractère religieux s’est peu à peu effacé au cours du XXème siècle. Les images ont été de plus en plus remplacées par les chocolats ou des friandises.
Exemple d’un calendrier de l’Avent imaginé par Gilles Marcel, chef-chocolatier de La Maison du Chocolat :
Aujourd’hui, le calendrier de l’Avent, sans perdre sa fonction première (qui est, rappelons-le, de faire patienter les enfants jusqu’à Noël), est devenu également un objet commercial. Ce qui explique en partie leur multiplication.
De nos jours, les chocolats et autres friandises tendent même à laisser la place à de petits jouets. Les grandes marques sont au rendez-vous, entre autres :
Si vous n’avez pas envie de l’acheter quand vous faites vos courses, ou si vous voulez l’envoyer à distance ou avoir le plus de choix possible :
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