C’est la Fête du travail, donc un jour férié en France.
C’est aussi le jour où l’on offre le muguet porte-bonheur. Une tradition qui remonte jusqu’à la Renaissance, et qui ne s’est jamais complètement perdue.
Le muguet, qui fleurit au printemps, signifie dans le langage des fleurs : « retour du bonheur ». Voilà pourquoi il est devenu un porte-bonheur, particulièrement les brins de 13 clochettes.
Voici un sujet divers joli et odorant ! Penchons-nous donc sur ces petites clochettes :
Qui ne connaît pas le muguet ? Ses longues feuilles vert foncé sont reconnaissables, mais surtout ses adorables petites fleurs blanches qui forment des clochettes.
Fond d’écran de songhel sur hebus.com
Le muguet, c’est aussi une odeur puissante. Son nom dérive du « musc ». La fleur est d’ailleurs très utilisée en parfumerie.
Le muguet a fait le succès du parfum Dioressence, de Christian Dior
Le muguet du 1er mai est un porte-bonheur. Naturellement, on en trouve chez tous les fleuristes. En France, il peut également se vendre dans la rue (tolérance valable uniquement le 1er mai), à condition qu’il ne s’agisse pas de brins déjà achetés. Cette tradition de vente, comme la plus grosse partie de la production de muguet, viennent de la région nantaise.
Attention néanmoins, cette jolie plante printanière peut se révéler très toxique. Eh oui, toutes les parties de la plante, de la tige au fruit ! Car les clochettes blanches deviennent à l’automne de petites boules rouges qu’il ne faut surtout pas manger.
Le muguet : une plante toxique, avec Hubert le jardinier
Relativisons, car le but n’est pas d’effrayer mais d’informer. Les cas d’intoxication sont rares en France, surtout en comparaison du nombres de brins de muguet, et il existe des solutions pour minimiser les risques (se laver les mains après la cueillette, vider l’eau du vase, etc) . Mais l’information est importante si l’on a de très jeunes enfants par exemple.
Le muguet reste et restera la plante printanière porte-bonheur du premier mai, et je vous souhaite d’en recevoir beaucoup !
=> A lire également :
merci c’est la joie