Dans L’héritage des espions, John Le Carré pénètre l’univers feutré de l’espionnage. Mais ce roman aborde le thème sous un jour sociologique, politique, humain, etc. L’Histoire avance et la vision des autres avance avec elle.
Traduit par Isabelle Perrin, le livre est publié aux éditions Le Seuil en format broché et numérique. Il est disponible le 5 avril 2018.
L’héritage des espions : Un roman de John Le Carré
Le monde de l’espionnage a toujours fasciné. Qu’il soit abordé comme un roman d’aventure ou un reportage d’actualité. John Le Carré s’appuie sur son expérience, car il a travaillé pour le renseignement britannique durant la guerre froide, pour écrire un roman qui fait également office de réflexion.
Isabelle Perrin a traduit ou co-traduit avec sa mère tous les romans de John Le Carré depuis La Maison Russie. Aussi est-elle à même de transcrire l’esprit de l’auteur à travers ses mots.
Présentation de l’éditeur : 1961. L’espion britannique Alec Leamas et son amie Liz Gold trouvent la mort au pied du mur de Berlin.
2017. Peter Guillam, fidèle collègue et disciple de George Smiley dans les services de renseignement autrefois surnommés » le Cirque « , est tiré de sa retraite en Bretagne par une lettre de son ancien employeur, qui le convoque à Londres. Pourquoi ? Ses activités d’agent secret pendant la guerre froide le rattrapent. Des opérations qui firent la gloire du Londres secret vont être minutieusement décortiquées par une nouvelle génération qui n’a que faire des luttes menées jadis par les Occidentaux contre le bloc communiste. Quelqu’un doit payer pour le sang des innocents sacrifiés sur l’autel de l’intérêt général.
Encore une histoire d’espionnage ? Peut-être, mais avec la plume d’un auteur qui connait le milieu, comme l’ont déjà montré ses précédents romans. Le livre s’enrobe d’une réflexion sur le changement des mentalités.
L’ouvrage de 320 pages est publié aux éditions Le Seuil. Il est disponible en format broché et en eBook, à partir du 5 avril 2018.