Que ce soit pour faire une randonnée en forêt, promener son chien dans des rues sombres, aller pêcher très tôt, se retrouver dans des parkings souterrains, ou encore faire face à une coupure de courant, il faut bien reconnaître que les lampes torches vendues dans les supermarchés n’éclairent pas grand chose.
Du coup, aujourd’hui, je vous propose mon test de la lampe torche rechargeable OxyLED MD50 :
Test de la lampe torche rechargeable OxyLED MD50
Packaging
Alors là, le fabricant ne fait vraiment pas les choses à moitié. Une boîte en plastique solide, entièrement rembourré avec des compartiments pour chaque élément. Aucun risque de la voir bouger ou prendre un coup, même au fond d’un coffre ou empilé sous d’autres éléments plus lourds.
Découverte
La lampe torche est accompagnée de tous les éléments nécessaires à son utilisation :
=> Une batterie Li-ion rechargeable déjà installée dans son tube blanc,
=> Une dragonne
=> Un chargeur AC et sa base
=> Un support de piles AAA
=> Un mode d’emploi (pas franchement nécessaire).
Le chargeur est classique et m’a d’ailleurs rappelé ceux de Nokia d’il y a quelques années. D’ailleurs, même l’embout à rentrer dans la base où se placera la batterie amovible est assez proche du modèle finlandais.
La lampe torche pouvant être utilisée de manière intensive lors de longues vacances, un support accueillant 3 piles AAA peut remplacer la batterie d’origine pour assurer de nouvelles heures d’éclairage. Bien vu !
Pour recharger la batterie de 1 800 mAh, il suffit de dévisser l’embout puis de la retirer de son tube. L’autonomie annoncée est d’environ 50 000 heures, autant dire que vous avez de la marge. C’est tout simple et ça prend 30 secondes au maximum.
S’il y a bien un élément qu’il vaut mieux éviter d’avoir à chercher dans le noir, c’est bien le bouton d’allumage. Aucun souci, le gros bouton en caoutchouc vert fluo est placé au bout de la lampe, vous ne pouvez pas le louper.
Lorsque la lampe est allumée, un premier petit appui active le mode Strobe (clignotements très rapides), et une second le mode SOS (en espérant n’avoir jamais à s’en servir).
Un peu au dessus de la partie grip, vous pouvez régler le niveau d’éclairage en avançant ou reculant l’extrémité un peu plus épaisse.
La lampe est certifiée IPX-6 (résistance à l’eau) et peut donc fonctionner sans souci sous une pluie battante. Son châssis est en alliage d’aluminium et respire la qualité.
Par contre, pour le voyage, autant rentrer la partie réglage au maximum afin de rendre la lampe torche la plus compacte possible. Sa longueur est de 14 centimètres pour un diamètre de 4 centimètres et un poids de 188 grammes.
Quant à la dragonne, elle va éviter que vous fassiez tomber la lampe par inadvertance.
Utilisation
J’avoue n’avoir pas voulu aller de nuit dans un petit coin de forêt. Du coup, j’ai fait mes tests dans un endroit que nous fréquentons tous très souvent, un parking sous-terrain. Pour faire une rapide comparaison, j’ai utilisé la lampe torche fournie par Peugeot dans mon 3008.
Même s’il y a toujours (normalement) un peu d’éclairage, il faisait nettement plus noir que sur les photos. Mon iPhone a presque fait du trop bon boulot sur ce coup-là.
Voici donc le parking sans aide :
Avec ma lampe torche Peugeot, je peux voir un peu mieux où je marche, mais il n’y a vraiment pas de quoi pavoiser.
Avec la lampe OxyLED, là, c’est tout de suite franchement mieux (la photo ne lui rend pas hommage). Pour bien voir devant soi et sur les côtés, c’est nickel.
Un autre coin du parking avec un petit renfoncement, idéal pour faire mon test. Là, le coin est vraiment très sombre.
En pointant ma lampe Peugeot, je peux voir une partie des graffitis, et encore juste ceux qui entourent le cercle de lumière de la lampe. Le sol reste sombre, tout comme le chemin pour y parcourir.
Et si j’éclaire devant moi, le recoin repart dans le noir.
Avec l’OxyLED, non seulement je vois parfaitement le recoin, mais aussi le sol, le plafond, plusieurs mètres sur les côtés, et le chemin à parcourir. Nickel !
Pour finir, j’ai voulu tester l’éclairage d’une pièce en cas de coupure de courant.
J’ai testé dans mon salon entièrement dans le noir. J’ai posé la lampe sur un meuble, en direction du plafond afin de ne pas l’avoir dans les yeux. Non seulement, la pièce était très bien éclairée, mais je pouvais même lire un livre sur le divan sans aucune difficulté. J’ai été bluffé !
Même petit test dans la salle de bains. Aucun souci pour se laver, même bien planqué derrière un rideau de douche. A la prochaine coupure de courant (heureusement pas trop nombreuses), je ne me poserais aucune question pour éclairer la pièce principale tant l’OxyLED fait de l’excellent boulot !
Pour des raisons personnelles, je n’ai pas voulu faire de photo de chez moi. J’ai donc été faire un petit tour du côté des couloirs du parking souterrain, particulièrement sombre :
Et voilà la pièce avec la lampe torche pointée vers le plafond !
Ne croyez pas que la relative petite taille du couloir exagère le résultat. Mon salon d’environ 25 mètres carrés était très bien éclairé.
Conclusion
Compacte, très bien finie, avec une très large autonomie pouvant être rallongée grâce à un support piles, l’OxyLED est une lampe torche qui m’a bluffé. Elle éclaire de manière très efficace devant (environ 15/20 mètres) et sur les côtés. Elle assure même un très bon éclairage d’appoint dans une pièce en la pointant vers le plafond.
Personnellement, après avoir testé l’OxyLED, il est clair que je ne reviendrais plus jamais vers les lampes traditionnelles vendues en supermarchés par exemple. Je ne peux donc que vous la conseiller !
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